Marc Bourgeois, Team Manager du Ténéré Spirit Expérience, revient sur l’expérience des trois clients qui ont participé à l’Africa Eco-Race. Nicolas Charlier, pilote belge, a participé en catégorie Racing. Mickaël Gros, canadien, et Patrick Morisseau, pilote français, ont concouru en catégorie Raid.
Comment s’est déroulée l’Afrique Eco Race du point de vue du Ténéré Spirit Expérience ?
Marc Bourgeois : C’était vraiment une édition très spéciale : c’était la première fois qu’on revenait, en tout cas pour le Ténéré Spirit Expérience, depuis 30 ans sur les terres de l’Afrique, sur les anciennes traces du Paris Dakar. C’était vraiment magique !
On est partis de Monaco jusqu’à Dakar, ça représente environ 6000 kilomètre en traversant 4 pays. On a commencé par la France, Monaco, puis Sète. Ensuite on a pris le bateau, on est arrivés à Nador, de Nador, on a fait 5 étapes au Maroc jusqu’à la frontière mauritanienne. En Mauritanie on a fait encore 5 ou 6 étapes. Et enfin le Sénégal jusqu’à l’arrivée au mythique lac Rose où justement est né le mot ‘Dakar’ et toute l’histoire qu’on connaît. Il faut aussi rappeler que la marque « Ténéré » est née aussi pendant les premières années du Paris Dakar. Ça représente une histoire très forte que les clients du Ténéré Spirit expérience, on pu vivre de très près.
L’événement s’est très bien déroulé pour ceux qui ont participé en catégorie Raid. Les organisateurs de l’Africa Eco Race ont conçu pour cette catégorie un parcours 100% parallèle à la catégorie Racing (chronométré, plus long, plus difficile) accessibles aux pilotes moins expérimentés. Mais attention, l’Africa Eco-Race ça reste tout de même la course la plus longue et la plus dure de tout notre calendrier et dans le monde du rallye-raid. Dans cette catégorie Raid, ils roulaient environ entre 130 à 160 km de off road par jour, et jusqu’à 200 km pour la plus longue ! Pour le reste, il s’agissait de relier le bivouac par la route commune avec l’assistance.
Comment les clients se sont intégrés dans le team ?
Marc Bourgeois : Pendant les premiers jours, à Monaco, on a organisé un team building, avec la présentation de l’équipe, des pilotes Racing également, de l’infrastructure et des différents véhicules. On a aussi présenté la structure type qui était montée lors des contrôles administratifs et techniques et on a bien sûr expliqué comment allait se dérouler la course. On a aussi abordé tous les sujets techniques, pratiques, logistiques : les moyens de communication, l’équipement, la course elle-même… Cette étape est permet d’avoir une idée globale de ce qui attend les clients tout en identifiant le rôle de chacun.
Une fois arrivé sur place, ils ont découvert les grands espaces. C’était la première fois pour eux d’aller rouler dans le sable. La première fois que l’on roule dans le désert est un moment inoubliable et très particulier au cours duquel nous étions présent pour écouter leurs impressions.
Ensuite, chaque jour de course était suivi d’un débriefing et d’une présentation de l’étape suivante, c’est l’occasion pour eux de monter en compétence et de pouvoir profiter pleinement de cette expérience, d’en retirer le meilleur.
Je crois que ce que nous mettons en place pour les accompagner leur permet vraiment de profiter un maximum de la moto. Surtout avec le nouveau kit GYTR qui permet d’améliorer les performances et la sécurité sur ce type de terrain. (Voir notre article à ce sujet)
Même en catégorie Raid, l’Africa Eco Race reste une course difficile ?
Marc Bourgeois : C’est une vraie course avec beaucoup de kilomètres et des passages sablonneux et techniquement difficiles. Il y avait une voiture d’ouverture et une voiture de fermeture pour aider les pilotes, surtout dans les passages difficiles, c’est un vrai plus. Mais encore une fois, la préparation spéciale de nos motos a permis au pilotes de la catégorie Raid de traverser ces difficultés, mais pas toujours.
Nous conseillons nos clients sur la façon d’appréhender l’étape suivante en fonction de leur état de forme et de fatigue. Parfois, nous les incitons même à faire l’impasse sur une journée, car l’objectif est d’arriver à Dakar. Il est important de conserver de la lucidité dans ces épreuves et nous sommes aussi là pour les aider à finir la course, tout simplement. Nous voulons permettre à nos clients de récupérer et de souffler, afin qu’ils puissent repartir en meilleure forme plus tard. Pour qu’elle soit pleine et réussie, la Ténéré Spirit Expérience doit allier le plaisir et sécurité pendant toute la durée de la course.
Quelles sont les nouveautés cette année ?
Marc Bourgeois : Toute l’équipe du Ténéré Spirit Expérience, grâce aux participants de l’année précédente, a fait grandir le projet sur plein de petits points de détails dans les différents départements, que ce soit sur la partie administrative, la gestion, la logistique ou l’assistance sur le terrain. Nous avons encore énormément appris lors de cette édition de l’Africa Eco Race. Tous les retours de nos clients et pilotes vont nous permettre de progresser encore et d’être meilleurs pour nos futurs participants.
